Ecole de karaté WadoRyu
Les règles du Dojo: Dojo Kun
Le Dojo n’est pas une simple salle de sport, c’est le lieu de l’apprentissage, propice à la recherche et à la réalisation de Soi dans la pratique de l’Art Martial. On entre et on quitte le Dojo en le saluant afin de témoigner son respect. Pour s’asseoir dans le dojo, le karateka peut s’agenouiller (seiza) ou s’assoir les jambes croisées (anza). Il faut éviter de se coucher ou de s’asseoir avec les jambes allongées, car ces postures, en plus d’être négligées, peuvent être source d’accident. Le karatéka doit toujours être alerte et savoir se tenir à l’intérieur du dojo. Son kimono (karaté-gi) doit être propre, et le karatéka doit le rajuster de temps à autre au cours de l’entraînement et avant chaque salut. Le nœud de ceinture doit être fait correctement. Pour des raisons de tradition et d’hygiène, il est interdit de marcher sur l’aire d’entraînement avec des chaussures. Le port de zooris (sandales japonaises) est recommandé en-dehors de l’aire d’entraînement.
Les « Dojo-Kun » ont pour but de préserver les notions de respect, de loyauté, de fidélité et de sincérité propre à la pratique d’un art martial. Il faut avoir une attitude et un état d’esprit correct pour pouvoir être suffisamment disponible afin d’étudier une discipline
Les vertus du Bushido
Le Bushido est la « Voie du guerrier ». C’est un code d’honneur et de morale traditionnel qui régit l’ensemble des arts martiaux, quelle que soit leur origine. Tout pratiquant doit s’imprégner de ces principes afin de transmettre la moral et les règles de « bonne conduite » qu’ils visent à apporter.
C’est la qualité essentielle du sens de l’honneur découlent toutes les autre vertus. Le Meiyo conditionne notre savoir être et notre comportement vis à vis des autres.
Elle repose sur la sincérité dans les paroles et dans les actes, l’obligation de tenir ses promesses et remplir ses engagements.
c’est le signe de celui qui sait être authentique en ne déguisant ni ses sentiments, ni ses pensées.
C’est la force d’âme qui nous permet de braver le danger et la souffrance, d’affronter les épreuves malgré nos peurs et nos craintes. La bravoure, l’ardeur et la volonté sont les supports de ce courage.
L’être bon est attentif à son prochain et à son environnement, il est respectueux de la vie.
La bonté ne peut s’exprimer sincèrement sans modération dans l’appréciation de soi-même. Savoir être humble est le seul garant de la modestie.
La loyauté, l’honnêteté et la sincérité sont les piliers de cette droiture, qui nous permette de prendre sans faiblesse une décision juste et raisonnable. La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres.
Savoir traiter les personnes avec déférence et respect est le premier devoir d’un Budoka car cela permet d’éviter de nombreuses querelles et conflits.
C’est la capacité à maîtriser nos sentiments et nos pulsions, à contrôler notre instinct. C’est l’un des principaux objectifs de la pratique du karaté-do car il conditionne notre efficacité.
Les cinq règles de Funakoshi: Go Kun
Ces cinq règles énoncées par Funakoshi Gichin dans son livre Karate-dō ma Voie, ma Vie. Au travers de ces cinq règles, on comprend que le karaté repose sur des valeurs qui dépassent la simple pratique d’un art martial : respect des autres, rigueur dans le travail, concentration et humilité.
L’entraînement doit être pour vous une affaire extrêmement sérieuse, aussi sérieuse que la mort. Si vous vous contentez de bouger vos mains et pieds, de sauter et fléchir comme une marionnette, il n’y aura pas beaucoup de différence entre votre karate et la danse. L’ Art demande une discipline aussi rigoureuse que la vie, lutte quotidienne pour la survie.
Bien souvent un homme à qui manque cette qualité essentielle de sérieux se réfugiera dans la théorie. Pour expliquer son propos le Maître donne l’exemple d’un débutant qui se plaint de ne pas maîtriser un kata après deux mois d’études. Le Maître lui répond : « Deux mois ! Comment pourrait-on maîtriser un kata en deux mois ? ».
Celui qui parle d’un ton supérieur, ou marche en paradant dans les rues comme si elles lui appartenaient, celui là ne sera jamais vraiment respecté même s’il possède d’indéniables compétences.
Adoptez le savoir faire de vos camarades. Quand vous remarquez des points forts chez d’autres pratiquants, essayez de les incorporer à votre propre technique. Nous avons tous des qualités et des défauts ; l’homme sage cherche à égaler les qualités qu’il trouve chez les autres et à éviter leurs défauts.
Respectez les règles de la morale dans votre vie quotidienne, en public comme en privé. Personne ne peut atteindre la perfection en karate sans avoir compris qu’il s’agit par dessus tout d’une foi, d’une voie. Le karateka en offrant son aide et en acceptant celle des autres apprend à donner à l’Art la dimension d’une foi.
les vingt précepts du karatéka: Niju Kun
Le Niju Kun se traduit littéralement par « Vingt règles », il fut créé par Gichin Funakoshi à la fin de XIXème siècle.